Apologie du corps : l’au-delà de l’homosexualité

Article : Apologie du corps : l’au-delà de l’homosexualité
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8 mars 2014

Apologie du corps : l’au-delà de l’homosexualité

Credit by www.ilovechile
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D’aucuns le nomment turpitudes, d’autres droits de l’homme, d’autres encore légifèrent sur son universalité, d’autres financent et font des lobbyings terribles sur les Etats « africains » qui le diabolisent. Des discours ont fusé ça et là sur l’homosexualité, pour ou contre mais ce qui importe de comprendre et saisir dans ce monde est la conception du corps. Quel corps pour ce monde qui exalte le plaisir et veut atténuer la souffrance ? Pour moi, une chose est claire, notre regard sur le corps humain va conditionner notre conception. Ma conception à moi est que le corps va à sa perte en déifiant le plaisir. (discours contre et au-delà de l’homosexualité)

Au nom de quel plaisir, au nom de quel trou dans le corps doit-on légaliser et universaliser l’homosexualité ? Au prime abord, on valorise la prostitution, le plaisir à grande intensité, le summum et ce par les gadgets, les tenues sexy, les sites pornographiques, les stars toutes nues. On soutient que pour intensifier le plaisir, on peut utiliser la bouche, le vagin, l’anus. La nourriture n’a plus son monopole dans la bouche, on peut l’utiliser à d’autres fins. L’anus n’évacue plus seulement les déchets, il peut servir à fortifier l’amour. C’est le 1er degré. Vous allez me rétorquer que c’est leur corps à eux, ils sont adultes, consentants et bien c’est dans ce consentement qu’on déifie le corps, on veut atteindre le plaisir et puis après ???

Deux hommes ou deux femmes s’embrassent, découvrent leur attachement, cherchent à rester ensemble ; découvrant que leur plaisir peut être aussi dans l’éducation des enfants, ils ou elles pensent adopter. Le corps a certainement perdu sa valeur aussi bien dans leur pensée ou esprit que dans leur pratique. Le corps ne contient que du plaisir, faisons tout pour y répondre.

De l’avortement à la naissance in-vitro, on veut éviter au corps la souffrance. On veut le rendre heureux. On n’oublie qu’il nous appellera un jour à la tombe. Et même à la mort, on pense qu’on peut enterrer ou mieux incinérer aujourd’hui et aller au boulot demain. Tout est réglé pour que l’homme profite pleinement de son vécu. La souffrance est vite oubliée, il ne faut plus être en peine, il faut vivre. Et Quelle vie ? Une vie qu’on voudrait imposer à tous, légaliser et servir sur un plateau d’éthique ou de valeurs au nom d’un soi-disant droit de l’homme : l’homme n’a-t-il pas le droit de disposer de son corps comme il veut ?

Eh bien, faut-il reconnaître et légaliser le vol parce que certains le font ? Faut-il laisser se suicider les gens (l’euthanasie) simplement parce que le plaisir du corps n’est plus là ?

Derrière vos discours, votre aliénation à une culture hybride et aliénante du corps, c’est le devenir de la souffrance et donc de la vie qui est en jeu. La vie n’est pas que plaisir, jouissance, elle est épreuves, courage, défi, engagement pour la bonne cause. Le devenir de l’homme africain en dépend. Dis moi comment tu vois ton corps, je te dirais qui tu es!!!!

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Commentaires

Johnb967
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